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Portrait d'Ourasi

Ourasi est tout simplement une légende du trot. Et pour cause, il détient le record de victoires dans le Prix d'Amérique. Il l'a remporté à quatre reprises. Retour sur une carrière exceptionnelle.
Le mercredi 8 septembre 2021 à 11h55
Ourasi dans son jardin, l'hippodrome de Paris Vincennes.

Le début de carrière d'Ourasi

C’est au haras de Saint-Georges qu’Ourasi voit le jour en avril 1980, de la jument Fleurasie. Si cette dernière présente quelques grands noms de l’élevage français dans sa lignée, comme Atus II ou Hernani III, sa carrière dans les courses est passée inaperçue. Greyhound, son père, était de niveau semi-classique, mais surtout le produit de la double lauréate du Prix d’Amérique, Gélinotte. Dans son haras, Ourasi est le seul poulain. Malgré son allure pataude et sa nonchalance, qui lui valent le surnom de « Roi Fainéant », il se qualifie pour les courses fin septembre 1982. Son entraîneur, propriétaire et éleveur Raoul Ostheimer bataille sans cesse pour le faire grimper dans le van. Et sans l’aide de quelques pommes, Ourasi ne serait jamais devenu un cheval de course hors-norme. En 1983, son entraînement et sa drive sont confiés au « Pape de Vincennes », Jean-René Gougeon, quintuple vainqueur du Prix d’Amérique.

Le palmarès d'Ourasi

Avec Jean-René Gougeon à ses rênes, les performances d’Ourasi s’améliorent nettement, même s’il ne perd pas en nonchalance. Alors que Raoul Ostheimer était quasi-muet, Ourasi est plus réceptif à la houlette de son nouveau driver et impose son esprit conquérant. Au cours des deux premières années de leur association, Ourasi bataille ferme, gagne des semi-classiques, mais rate les rendez-vous importants. À cinq ans, en 1985, il semble enfin en pleine possession de ses moyens et signe neuf victoires et quatre places en treize sorties. Au Prix d’Amérique, il s’avance en favori et entame une année exceptionnelle, durant laquelle il demeure invaincu en quatorze courses. Cette série se poursuit jusqu’en juin 1987 : après 22 victoires se succédant sans interruption au panthéon des plus grandes épreuves, Ourasi rentre dans la légende en remportant un troisième Prix d’Amérique consécutif en 1988. S’il manque la passe de 4 l’année suivante, perturbé par la pression des foules venues à l'hippodrome de Vincennes, il s’adjuge une quatrième fois le trophée en 1990, juste avant d’être rattrapé par la limite d’âge. Rien qu’avec ses quelque 22 victoires de Groupe I en France, Ourasi présente des gains de 21 752 895 francs (soit 3,32 millions d’euros). Sa carrière d’étalon n’est pas fameuse, mais il profite jusqu’à sa mort d’une affection particulière des Français, même des moins férus de courses. Il s’éteint en janvier 2013, à près de 33 ans.
Mar. 21 Janv.

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